Séquence chronologique en Sierra Nevada
Jour 91
Et c'est reparti! A une vitesse compatible avec une rééducation active. Ça tient; le tout dans un décor magnifique de lacs et de montagne. Vous avez vu cette crête? Et qu'y a-t-il derrière. Pour le savoir, il va falloir marcher encore un peu...
Jour 90
Et c'est reparti! A une vitesse compatible avec une rééducation active. Ça tient; le tout dans un décor magnifique de lacs et de montagne. Vous avez vu cette crête? Et qu'y a-t-il derrière. Pour le savoir, il va falloir marcher encore un peu...
Jour 89
Clopin-clopant. 23 km 700 D+ 900 D-, une rééducation en marche (ou crève?). Ouh hou, il y a un médecin dans la bande? Il parait que oui, mais en attendant, on avance!
Jour 88
Clopin-clopant. C'est beau, mais est-ce le nom du lieu, Desolation Wilderness (et non Desolation Raw!) qui fera office de traitement anti douleur? Qui marchera saura!
Jour 87
South Lake Tahoe. Pause tibia à proximité de la marina. L'esprit du PCT est étranger à cette ville et il nous tarde de repartir. Repartir, oui, mais est-ce seulement possible?
Jour 86
Le Lac Tahoe est à portée de main, euh, non de pied. Mais sur le pied, il y a un tibia. Et ce fichu tibia ne veut rien savoir. Du coup, une pause s'impose. La douleur est-elle soluble dans la crème Chantilly?
Jour 85
33 km dans la pierre ponce, la cendre volcanique, le pudding, en montant, descendant, quel étonnant manège. Et le plus étonnant, c'est le retour du printemps et de la magie des fleurs qui parsèment le parcours.
Jour 84
Journée magnifique dans un décor de livre de géologie volcanique agrémenté de botanique version pins géants et torturés, le tout en montant, en descendant et on recommence. Mais, ils sont fous! Pourquoi ils font ça?
Jour 83
Journée "nero" à Kennedy Meadows North (on avance!), puis transit dans la benne d'un pick-up et retour sur la piste avec une ambiance volcanique. Et devinez, le soir avec qui on campe?
Jour 82
La photo permet de se rendre compte du privilège de cheminer jour après jour dans un décor hallucinant de beauté. Seules deux solutions s'offrent à nous: 1. On s'arrête et on contemple; 2. On le refait! Enfin, non, on continue. Aujourd'hui, Kennidy Meadows North.
Jour 81
Montée, descente, et encore montée. Mais aujourd'hui, passage d'une borne importante: 1 000 miles. Ambiance extraordinaire entre paysages de dômes granitiques et décors de scories lunaires. Pas étonnant en contemplant ces merveilles que l'envie de poursuivre soit toujours là.
Jour 80
Montée, descente, et encore montée, et encore descente et toujours traversées de torrents... Heureusement, le paysage dans les prairies de fond de vallée et la forêt sont de toute beauté. Pas de problème de neige! Ça change!
Jour 79
Pour commencer, Col de Benson, premier 3 000 m sans neige à la montée. Mais descente avec banquettes de neige pourrie et suite à l'avenant. Le tout suivi d'une dizaine de traversée de torrents. Décor typique du Yosémite avec les fameux dômes granitiques.
Jour 78
Journée de randonnée essentiellement en vallée, avec rivières (dont Tuolumne), traversées et surtout cascades. Brumisateurs géants. Seul point noir: le retour des moustiques.
Jour 77
Passage de Lyell et arrivée à Tuolumne Meadows. Ravitaillement à Lee Vinings, ville peu accueillante pour les randonneurs, mais qui permet d'éviter et les tarifs et la foule de Yosémite.
Jour 76
Cette reprise est sérieusement compliquée par la fonte des neiges et les torrents en crue. Situation non conforme à celle décrite dans le topo qui contraint à ralentir l'allure. Sécurité oblige. Bains de pieds toute la journée...
Jour 75
Retour sur le PCT. Deux jours d'arrêt suffisent à casser le rythme. Reprise étrange au début, mais les habitudes reprennent vite le dessus, surtout quand les décors sont magnifiques.
Jour 73-74
Repos et remise en état du matos et des randonneurs. On repartira quand on sera aussi beau que leurs bus!
Jour 72
Aujourd'hui, balade en terrain beaucoup plus facile et arrivée à Mammoth Lake. Où on va s'arrêter 2 jours. Il n'y a pas que la haute montagne dans la vie. Mais quand même, il faut bien reconnaitre que le bitume ne fait pas le poids par rapport à la neige.
Jour 71
Il parait que mettre les pieds, les jambes et les cuisses dans l'eau fraiche, voire glaciale, c'est bon pour la santé. Oui, déjà dit. Mais ça serait dommage de se priver d'un tel privilège. Quelle baignoire!
Jour 70
Il parait que mettre les pieds, les jambes et les cuisses dans l'eau fraiche, voire glaciale, c'est bon pour la santé. A ce rythme de traversées on va être fin prêt pour les jeux olympiques!
Jour 69
Passage du Col de Selden, l'un des derniers de la haute Sierra. Ce n'est pas pour autant que les traversées de torrents deviennent faciles. La neige, c'est bien, mais ça fond!
Jour 68
Jonction avec le PCT faite sur la rivière San Joaquim: que d'eau. Et que d'animaux!
Jour 67
En altitude dans la descente du Col de Piute la neige fait de la résistance et mainteint quelques ponts sur le torrent de Piute. Bienvenue au pays des traversées de torrents.
Jour 66
Matinée cool de préparation et de ravitaillement. Et c'est reparti pour le Col de Piute pour rejoindre le PCT et ses torrents déchainés.
Jour 65
Bishop, bis repetita. Zero day et remise en état du matériel et des organismes. Délibération faite, décision est prise de poursuivre. Nous rejoindrons l'itinéraire PCT demain en passant par le col de Piute.
Jour 64
Intervention rangers. Sortie du PCT obligatoire car itinéraire impraticable au niveau des torrents de San Joaquim et Evolution. Direction Bishop par le col du même nom. Magnifique et presque facile!
Jour 63
Ascension matinale difficile du redouté Col Mather. Au sommet, pleurs de soulagement! Descente aussi difficile avec un accident en direct d'une randonneuse d'un autre groupe. Fin de PCT pour elle. Paysages sublimes en atmosphère tendue.
Jour 62
Au menu, Col Pinchot, plateau de haute altitude et traversées de nombreux torrents le plus souvent dans le flot de fonte des neiges et parfois sur des ponts de neige qui peuvent... s'effondrer. Paysages toujours somptueux.
Jour 61
Jour en altitude entre lacs glaciaires et franchissement de multiples torrents. Une épreuve à répétitions: usant en dépit de la beauté des paysages
Jour 60
Et c'est reparti pour un tour dans la haute Sierra. Deux cols au menu: Kearsage à nouveau et Glenn Pass. Paysages à couper le souffle. Enfin, pas trop car on en a besoin.
Jour 59
Quand le flipflop fait flop, la détermination n'est plus une question. En attendant, place au défilé.
Jour 57
Suite en haute altitude avec le col de Kearsage, 3 600 m, dans les paysages de rêve de la "John Muir Trail". On ferait bien durer le plaisir mais une incertitude sur la suite nous contraint à descendre à Bishop.
Jour 56
Le Jour du col le plus haut! Forester Pass, à 3 999 m, 4 000 sur la pointe des pieds. Superlatifs tout au long de la journée, y compris la montée en terrain où toute chute est interdite.
Jour 55
Réveil glacial. Course magnifique et après de nombreuses traversées de torrents, arrivée sur le plateau de Big Horn avec vue extraordinaire sur les hauts sommets de la Sierra.
Jour 54
Paysages exceptionnels, hauts plateaux désertiques, prairies ou pinèdes de haute altitude. Le PCT dans toute sa splendeur, mais aussi ses surprises. Aujourd'hui, trace de fin d'étape exécrable. Risque assumé.
Jour 53
Progression au dessus de 3 000 m sur le plateau avec des arbres magnifiques quoique parfois torturés. Crampons bienvenus pour atteindre le campement à 3 380 m. Ambiance fraiche et grandiose!
Jour 52
Montée jusque vers 3 300 m et ambiance montagnarde typique de la Sierra. Campement à 2 900 m. On y est!
Jour 51
Départ pour la montagne. Première vérification par les rangers de nos autorisations. Paysages somptueux.
Jour 50
Objectif du jour: manger, ravitailler, manger, ravitailler, encore manger et encore ravitailler! La tyrannie des kilocalorie en action!
Jour 49
Objectif du jour: Kennidy Meadows South. Point marquant l'entrée véritable dans la Sierra Nevada et l'approche des principales difficultés. Mais d'abord, reprendre des forces.
Jour 48
Entre tapis de fleurs et paysages de Sierra ua loin le cœur balance. Début des forêts de pins torturés et centenaires (ne pas y voir de rapport!). La gestion de l'eau devient exigeante.
Jour 47
Reprise du rythme 30 km par jour. Aujourd'hui les planètes sont alignées: météo, paysages, couleurs. On en redemande! Campsite à 2 000 m avec vue somptueuse.
Jour 46
Nero day. Grasse matinée et petit déjeuner à l'américaine, ravitaillement puis retour à la piste. Et c'est reparti. Faut pas laisser refroidir les moteurs!
Jour 45
Matelas crevé! LN enchantée! A un col, vue d'au revoir vers le sud et le Baden Powell tandis qu'au nord s'offre le Mt. Whitney. Panoramas magiques.
Jour 44
Décor magique et surtout franchissement de la barre symbolique des 1 000 premiers kilomètres. La suite? Un détail? Attendons la sortie de la Sierra Nevada...
Jour 43
Quand un point d'eau fait le bonheur. Puis forêts de pins, de chênes . Grandiose.
Jour 42
Étape exigeante en eau. Gaspillage interdit. Mais le soir, campground de rêve.
Jour 41
Après le bœuf bourguignon de la veille, retour à la marche. Ambiance casse oreilles des éoliennes et montée et descente et encore et encore. C'est qoui ce manège?