Avec des altitudes plus faibles que celles de la Sierra Nevada, cette section du PCT devrait en principe être plus facile que la précédente.

C’est vrai en théorie.

Ce qui complique un peu la question de la difficulté tient en trois mots : période de l’année, climat et météo. La fenêtre de confort « thermique » et hydrique est très brève. Ce qui veut dire que trop tôt en saison, quand la neige est encore présente, le franchissement de certaines zones est pénible. Puis, à l’approche de l’été, les risques changent de nature. Les principaux sont les canicules et leur cortège de conséquences sur l’hydratation (et le portage de l’eau) et les incendies.

Ces derniers ont un impact direct par les dangers qu’ils font courir aux « hikers » (relatifs il est vrai en raison de la politique d’alerte et d’évacuation). Et aussi par les difficultés complémentaires que présentent les zones incendiées les années précédentes : marche dans des zones chargées en cendres, en arbres calcinés et obstruant le passage, sans oublier l’omniprésence du soleil faute de couvert forestier qui accentue l’effet des canicules. Bref, le PCT peut ne pas être une promenade bucolique en certaines circonstances extrêmes. Et pourtant, il faut avancer.

 Sierra Nevada~Oregon

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