22 km D+ 500 D-600

Aujourd’hui, étape qui marque l’arrivée à Cajon Jonction.
Après une nuit extrêmement peu réparatrice, un ours ayant décidé de s’accaparer la nourriture. Nous avions été prévenus par les commentaires des autres randonneurs et nous avions donc anticipé et fait du « Bear hanging ». Ça consiste à suspendre sa nourriture. Bien nous en a pris.
Imaginez la frayeur de nos voisins se réveillant à 23 h avec un tas de poils de 250 kg sur la table de piquenique à moins d’un mètre d’eux, en train d’essayer de détruire un sac à dos. Pas de gros dégâts en dehors d’une bouteille d’eau mâchouillée. Quatre jours avant ce n’avait pas été la même affaire, tente abîmée et sac à dos en mode puzzle.
Par contre la nuit avec l’ours qui tourne autour de votre tente jusqu’à 3 h du matin c’est tout sauf reposant.

Départ vers 8h30. Toujours les mêmes collines, avec en plus des grillons. On se croirait vraiment dans le Sud de la France. Après une dernière montée, et quelques serpents quotidiens, nous arrivons à un col qui surplombe une falaise ocre, tas de sable gigantesque avec vue sur le Mont Baden Powell, notre étape théorique dans 3 jours. Encore beaucoup de neige à notre goût.

L’arrivée à Cajon Jonction est par contre un vrai choc.
C’est moche, bruyant, puant. L’autoroute est à l’américaine, à savoir 4×2 voies, saturé de véhicules. Le moral en ferait une chute. Pas simple le PCT, qui vous fait alterner entre les moments de forme et ceux où ça va moins bien. La fatigue doit sûrement y être pour quelque chose, après tout cela fait 24 jours que nous n’avons pas fait de vrai break.

Demain c’est « zero day ». Enfin.

 

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