24 mars.

Ça y est, nous y sommes, lever à 4h30 ce jour. La pression est réelle. Étonnamment, les mêmes sensations qu’avant de passer un examen important. L’impression de ne plus rien savoir, d’être poussé à devoir être “efficace”. Sauf que c’est juste un « simple” départ en vacances, et qu’il faut profiter des derniers moments de la civilisation. Bientôt ce sera plutôt cactus, désert, recherche des « groceries, des water caches », etc.

En attendant nous apprécions l’incroyable sûr-contrôle des américains. On vous laisse juger:

  • 2 heures de contrôle d’accès divers et variés
  • 7 présentations de passeport /visa
  • Des questions sur le contenu de nos sacs, la préparation de ceux-ci, la possibilité de les avoir perdu de vue.

Par contre le système d’embarquement de FrenchBee est, hétérodoxe, des enregistrements “automatiques” donc “défaillants”, finalement remplacés par des humains bougrement efficace. Un enregistrement au dépose bagage serait probablement plus efficace.

Vol parfait, suffisamment de place pour étendre les jambes, pas de regret d’avoir pris les suppléments “confort”. C’est 50 € de plus mais cela permet d’éviter les escarres et thromboses. Nous faisons connaissance de notre voisin, franco-américain, programmateur IA MidJourney, de retour du ski et de la visite familiale annuelle. Une vie à l’international passionnante. Internet a rétréci la planète, arriver à travailler en temps réel avec les collègues, qui en Asie, qui en Europe, qui dans la Silicone Valley, c’est surréaliste.

 

Nous y sommes, San Francisco international airport.

Passage des douanes, moment stressant, tellement de légendes de gens refoulés.

Bon nous concernant, plus simple, une question sur la raison de notre visa B2, réponse “We hike the PCT”, deuxième question avec quel argent, réponse “ we use our time paid off”.

Et là étonnamment, nous changeons de registre avec conseil de faire le PCT nobo pour avoir le soleil dans le dos, et achat de bombes au poivre pour faire fuir, non pas les Ours mais les chiens errants et les cougars. Et il a insisté, “I use it, twice, yes, yes, twice”. Nous voilà dans le bain du PCT, sésame pour passer les douanes « easy » mais aussi pour se faire peur.

 

Demain direction Los Angeles pour digérer le décalage horaire. 9h00, ça pique un peu. Apparition de troubles cognitifs, troubles de la motricité, pas très loin d’une alcoolisation aiguë…mais à jeûn.

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